Il n'y a pas eu que des corons dans les logements miniers de la Région. Dans les années 1950, les "Camus", ces logements préfabriqués en béton, montés en 15 jours, et qui portent le nom de leur concepteur Raymond Camus, ont permis à des milliers de mineurs et leurs familles d'être hébergés. Aujourd'hui il reste très peu de ces Camus encore debout dans la Région. Le Camus Haut d' Annay-sous-Lens en fait partie. Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2012, mais aussi malgré cette inscription laissé à l'abandon pendant plus de dix ans, cet ancien logement minier a enfin un nouvel avenir : il va être transformé en pension de famille. Et durant la phase de travaux, la mission bassin minier met en place une résidence sociale, culturelle et artistique. Jean-Philippe Planque de Radio Plus s'est rendu au lancement de cette résidence le 31 mars dernier et a interviewé Cathy Apourceau-Poly, la présidente de la mission bassin minier, Yves Terlat, le maire d’Annay-sous-Lens, Yann Mayeux, le directeur du pôle logement de l’association APSA, Lola Monset, autrice et Valentin Heinerich, sociologue et enfin deux anciennes habitantes : Michèle Ecaillet et Lisiane Thumerel.