Depuis 2018, Dunkerque est le centre de toutes les attentions : avec le lancement du bus gratuit il y a 2 ans, chercheurs, maires et usagers font le déplacement afin de comprendre les effets d’une telle nouveauté sur la vie des habitants, un aperçu des transports de demain, comme l’a fait récemment le maire de Montpellier qui envisage la gratuité pour sa ville.
De nombreux chercheurs ont ainsi observé et décortiqué les multiples effets produits par le nouveau réseau de bus gratuit de l’agglomération Dunkerquoise. Ils ont passé au crible les modifications de comportements des habitants en matière de mobilité bien sûr, mais aussi ce qui avait changé dans leurs vies quotidiennes, leurs vies professionnelles, leurs interactions sociales, leurs façons de consommer ou encore de pratiquer et de considérer la ville…

Maxime Huré est l'un d'eux. Maître de conférences en science politique à l'université de Perpignan, auteur de « Les mobilités partagées, nouveau capitalisme urbain », a pu analyser et étudier les impacts du bus gratuit sur la ville de Dunkerque.